le piège mauritanien
Certains agriculteurs marocains ont décidé d’investir en Mauritanie. Mais avec la vague de chaleur qui a sévi dans toute la région, les pastèques ont muri trop vite…
Flairant le filon, et après les restrictions imposées au Maroc, certains agriculteurs marocains ont décidé d’investir en Mauritanie dans la culture de la pastèque. Ils ont embarqué tout, les plants, les dispositifs d’irrigation, les engrais, la main-d’œuvre et ont mis le cap vers le voisin du Sud. Manque de pot, la récolte a certes été bonne, excellente même à en croire certains producteurs.
Mais avec la vague de chaleur qui a sévi dans toute la région, les pastèques ont muri trop vite au moment où le marché européen n’est pas aussi facilement accessible pour le Maroc.
Il faut compter aussi, se plaignent certains producteurs, les coûts de transport pour atteindre Perpignan ou Barcelone, qui s’élèvent à plus de 100.000 dirhams par camion. Cela d’autant plus que la demande est faible.
Du coup, ils se retournent vers le marché marocain, espérant un coup de pouce des autorités pour y écouler leur récolte. En comptant les frais de transport, soit 2 DH le kilo, les droits de douane, ils pourront facilement le proposer pour 4 DH le kilo et en sortiront gagnants.
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