Au lendemain des propos racistes tenus jeudi à l'Assemblée nationale par le député du Rassemblement national, le bureau de l'Assemblée nationale se réunit en début d'après-midi pour prononcer une éventuelle sanction.

"Je pense que la question de sa démission se pose", a avancé, vendredi 4 novembre sur BFMTV, Gérald Darmanin, après les propos racistes tenus en séance par le député Rassemblement national Grégoire de Fournas, jeudi. Le ministre de l'Intérieur espère "la sanction la plus forte" pour l'élu. Lors d'une question sur les exilés posée par le député de la Nupes Carlos Martens Bilongo, l'élu RN avait lancé dans l'hémicycle : "Qu'il(s) retourne(nt) en Afrique !". Suivez notre direct.

 Grégoire de fournas se défend et persiste. "J’assume totalement mes propos sur la politique migratoire anarchique de notre pays", se défend sur Twitter Grégoire de Fournas, après ses propos racistes tenus jeudi à l'Assemblée nationale lors de l'intervention de l'élu LFI.

 Une éventuelle sanction étudiée cet après-midi. Alors que plusieurs groupes, dont la Nupes, réclament une exclusion temporaire de Grégoire de Fournas, le bureau de l'Assemblée nationale se réunira à 14h30 "pour se prononcer sur une éventuelle sanction à l'égard" du parlementaire, selon la présidente de la chambre basse, Yaël Braun-Pivet. Côté majorité, le numéro un de Renaissance, Stéphane Séjourné, a demandé "la démission sans délai" du député incriminé.

 Marine Le pen monte au créneau. La présidente du groupe Rassemblement national à l'Assemblée a tenté de justifier jeudi sur Twitter les propos racistes du député RN. Pour elle, ce dernier parlait "des migrants transportés en bateaux par les ONG" et non du député LFI Carlos Martens Bilongo, noir et d'origine congolaise. "La polémique créée par nos adversaires politiques est grossière et ne trompera pas les Français", a-t-elle écrit sur le réseau social.