Burkina: le président du Paren Abdoul Karim Sango salue la demande de retrait des troupes françaises

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Abdoul Karim Sango, lorsqu'il était ministre burkinabè de la Culture, des Arts et du Tourisme, en janvier 2019

Au Burkina Faso, le président du Parti pour la renaissance nationale (Paren), Abdoul Karim Sango, est un des rares acteurs du monde politique à commenter la demande de départ des troupes françaises. « Je salue cette décision parce que j’estime que c’est une décision forte, claire et courageuse », souligne-t-il au micro de RFI.

Au Burkina Faso, peu d’acteurs du monde politique se sont exprimés depuis l’officialisation de la demande de départ des forces françaises, le 23 janvier 2023. À Paris, le ministère des Affaires étrangères a confirmé que les 400 éléments des forces spéciales vont quitter leur base d’ici un mois.

Président du Parti pour la renaissance nationale (Paren) et ancien ministre, Abdoul Karim Sango, appuie, lui, la décision des autorités burkinabè de demander le départ des troupes françaises.

« Cette décision ne devrait pas susciter autant de vagues »
« Je salue cette décision parce que j’estime que c’est une décision forte, claire et courageuse, se félicite-t-il au micro de Guillaume Thibault. Cette requête du départ des forces françaises répond à une forte demande des Burkinabè qui, en réalité, n’ont jamais compris pourquoi il y avait des forces étrangères sur leur territoire. La décision du gouvernement de transition, c’est une forme d’expression, c’est une façon de dire haut ce que la très grande majorité – et là je pèse mes mots – des Burkinabè disent tout bas ».

Abdoul Karim Sango ajoute : « Évidemment, chez les élites politiques, pour diverses raisons, on a souvent de la gêne pour aborder ce type de sujet. Pour ma part, j’ai toujours soutenu et défendu l’idée qu’il n’est pas admissible qu’une force étrangère ait une base sur le territoire de notre pays. »

Il conclut : « Cette décision des autorités burkinabè ne devrait pas susciter autant de vagues tant du point de vue de la France que du point de vue des Burkinabè. »

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