Mauritanie : Activation d'un système de contrôle de sécurité à Nouakchott
Le système élèvera le niveau de protection à travers une infrastructure de surveillance en temps réel et de communication intégrée
Mauritania
AA/ Nouakchott
Le président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, a supervisé le lancement d'un système spécial de sécurité et de surveillance dans la capitale, Nouakchott.
Selon l'agence de presse officielle mauritanienne, le système élèvera le niveau de protection à travers une infrastructure de surveillance en temps réel et de communication intégrée en déployant des caméras dans les zones chaudes.
Dans un discours prononcé mardi soir à cet effet, le ministre de l'Intérieur Mohamed Ould Mohamed El Amine a déclaré que la sécurisation des zones urbaines était devenue plus difficile et complexe en raison de l'accélération de la croissance et de la propagation de la criminalité, soulignant l'importance de ce système dans le maintien de la sécurité à Nouakchott.
Financé par la Chine à hauteur de 20 millions de dollars, le projet permettra une intervention immédiate et efficace grâce à un système de communication entre les différents départements de police et services de sécurité, selon l'agence.
Il permettra également de traiter les données qui menacent l'ordre public et de prendre en charge les urgences sécuritaires par la communication et l'intervention policière urgente, notamment dans les zones complexes telles que les grands marchés, les banques, les grands carrefours routiers et les entrées et sorties des points principaux.
Le système comprend des équipements de surveillance des zones sensibles, un système de communication de quatrième génération avec 1 500 stations mobiles, 5 voitures et 316 caméras de vidéosurveillance, outre une possibilité d'extension à 1 000 points de surveillance.
Selon les estimations du gouvernement, la population de Nouakchott compte un million d'habitants, ce qui équivaut à un quart de la population du pays.
En 1958, le premier président de la Mauritanie, Moktar Ould Daddah et le président français, Charles de Gaulle, avaient posé la première pierre de la capitale en date du 5 mars, alors qu'elle n'était qu'un modeste village rural.
Deux ans plus tard, l'indépendance du pays du colonialisme français a été proclamée (1960).