l’AES : un peuple, un espace, un destin
Espace AES. Date officielle de sortie de la CEDEAO. Félicitations et encouragements aux Ministres des Affaires Étrangères des pays de l'AES. Ce mercredi 29 janvier 2025, est retenue par la CEDEAO comme la date officielle de sortie des pays de l'AES de ladite Organisation. Déjà, dans son discours de portée historique, prononcé à l'occasion du 64ème anniversaire des Forces armées maliennes ( FAMa ), le 29 janvier 2025, le Président en exercice de notre Confédération, avait indiqué la voix à suivre, et ce conformément à celle tracée de commun accord avec ses homologues le 06 juillet 2024 à Niamey. Comme en écho à ce message, le Ministre de la Défense nationale du Niger a annoncé, le 21 janvier 2025, en accord avec ses collègues du Burkina Faso et du Mali, la création et l'opérationnalisation, pour compter du 31 janvier 2025, de la Force Conjointe des Armées des pays de l'AES, composée de 5000 hommes et dotée des moyens militaires adéquats dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Le dimanche 26 janvier 2025, à Ouagadougou ( capitale du Burkina Faso), Vous, Ministres des Affaires Étrangères des pays de l'AES, venez de poser une nouvelle et glorieuse pierre dans la construction de l'édifice de notre Confédération. Il reste, comme je l'ai déjà indiqué aux Ministres dès le 04 juillet 2023, de nous concentrer pour finaliser l'examen des questions d'ordre économique et financier, afin de répondre aux impatiences et questionnements des citoyens. Ainsi donc, accélérez le rythme, Messieurs les Ministres de l’Économie, des Finances, de l'Industrie et du Commerce ! Les Chefs d’État de l'AES ont déjà mis leurs pieds dans les chaussures des pères fondateurs du Panafricanisme. L'AES constitue , à n'en pas douter, un espoir pour toute l'Afrique, et pour tous les Hommes épris de paix, de dignité, de souveraineté et d'indépendance véritable ! Je demande à nos frères des autres pays de la CEDEAO, de faire preuve de compréhension. Le processus de construction de l'AES est irréversible ! Chaque pays est libre de choisir ses partenaires, y compris ses partenaires stratégiques, de choisir librement son modèle et son système de développement économique et social, tout en restant respectueux et disponible pour travailler avec les autres frères Africains. Pas d'ingérence ! Que le meilleur gagne ! Ine fine, ce qui fera la différence entre les États, et comptera le plus, ce seront les conditions de vie des citoyens ( sécurité, niveau de vie économique et sociale, libertés fondamentales, etc). Nous, les Africains, ne devront plus servir les intérêts d’États et Gouvernements étrangers, au détriment de nos frères. Tirons les leçons de l'Histoire récente de l'Afrique et du sort final réservé à tous les dirigeants africains qui, pour conserver le pouvoir d’État, s'étaient mis au service d'intérêts étrangers ; ils ont tous mal fini. Les dirigeants des pays étrangers qu'ils avaient servi avec zèle, se sont débarrassés d'eux comme du citron pressé, dès qu'ils ne leur donnent plus satisfaction. Gardons en mémoire ce que nous recommande le 4ème couplet de l'hymne national du Mali : L'Afrique se lève enfin Saluons ce jour nouveau Saluons la libération Marchons vers l'unité Dignité retrouvée Soutient notre combat Fidèle à ton serment De faire l'Afrique unie Ensemble, debout mes frères Tous au rendez-vous de l'honneur. En avant, vive l'AES pour que se réalisent le Panafricanisme et la vraie Unité de l'Afrique ! Fraternellement, vôtre. Choguel Bamako, le lundi 27 janvier 2025.